Dans l’attente de la nomination d’un nouveau ministre, les acteurs du transport étaient bien réunis hier soir, dans un bel endroit rue de Castiglione, du 1er arrondissement à Paris.
Forcément très marquée par la transition écologique, l’intervention de Christophe Béchu a été aussi empreinte d’un indéniable enthousiasme aux côtés de Marie-Ange Debon, présidente de UTP - Union des Transports Publics et ferroviaires, même si, aucune véritable nouveauté n’a pu être annoncée.
La connaissance que le ministre de la transition écologique a des enjeux du secteur est réelle ; il a su trouver les bons mots pour rassurer sur le cap ferroviaire - la continuité avec le précédent gouvernement est donc assurée -, y compris sur le plan national pour les cars express, sur lequel nous avons interrogé le ministre (« Nous y travaillons », en ajoutant toutefois qu’il faudra bien évidement attendre pour sa programmation).
Sur les réseaux : https://lnkd.in/eVKVAa5t
C’était bien oui, pour les 100 milliards d’euros à l’horizon 2040 pour « régénérer et dynamiser le réseau » , face à Jean-Pierre Farandou, président de la SNCF, debout au premier rang de l’assemblée. Quelque 100 milliards d’euros de moyens supplémentaires ont été aussi chiffrés par le GART et son président, Louis Nègre. Attentif, il était visiblement satisfait des références appuyées du ministre en faveur des réseaux du pays, en plus de son excuse de n'avoir pu participer à sa propre cérémonie des voeux, un peu auparavant. Le président du GART venait d'ailleurs de renouveler sa demande d’une ressource financière dédiée aux réseaux, lors de sa propre cérémonie des vœux, « raccord » avec la demande de moyens supplémentaires formulée un peu plus tôt par Marie-Ange Debon.
La tenue de EuMo 2024, du 1er au 3 octobre prochain, à Strasbourg (250 exposants et 11 000 participants y sont attendus), a par ailleurs été rappelée.
Les acteurs du transport restent vigilants, convaincus par ailleurs qu’ils ont bien un rôle à jouer, mieux, qu’ils sont indispensables, au-delà même des JO.