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La Maire de Paris et la gare routière de Bercy. Persiste et signe.

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Dans la forme, comme sur le fond, ce qui devient peu à peu une "affaire" à rebondissements, illustre la difficulté de trouver la bonne place, dans les offres de mobilité dont nos concitoyens ont besoin, aux services librement organisés. En dépit de leur succés, ils sont en bute à la difficile question de la disponibilité et de la qualité des infrastructures. A Paris, en tout premier lieu. 

Une conférence de presse s'est tenue à l'initiative de la Ville de Paris, à propos de la femeture annoncée de la gare routière de Bercy. Fait marquant, ni Flixbus ni Blablacar n'ont été conviés. Toutefois, ils nous ont fait part de leur réaction. Ici, pour commencer, celle de Flixbus. 

"Nous prenons acte une nouvelle fois de la décision de la mairie réitérée auprès des médias.

Nous sommes satisfaits d’entendre que la mairie est ouverte à la discussion et attendons le rdv début novembre avec impatience pour discuter des solutions envisageables.

Parmi ces solutions, nous le répétons, un - ou a minima deux plus petits - hub(s) dans Paris nous semblent indispensables. Cela est d'ailleurs conforme à ce que proposait Emmanuel Grégoire, premier adjoint, en charge de l'urbanisme, dans son vœu au conseil de Paris en juin 2023 au sujet de Bercy.

Pour rappel, nous opérons déjà dans plusieurs gares franciliennes (aéroports, Levallois, Boulogne, La Défense, Saint-Denis etc.) qui sont des gares secondaires complémentaires pour ces zones mais n’ont pas vocation à remplacer un hub « central » parisien, accessible par tous et constituant le centre névralgique de l’activité cars longue distance pour nous et nos voyageurs.

Enfin, il convient de rappeler que nos contraintes opérationnelles nous forcent à un délai de 18 mois une fois que les solutions alternatives seront définies et actées avant de pouvoir quitter Bercy. Sans cela, nous ferions face à une période d’incertitude durant laquelle la desserte de Paris pourrait se faire dans un désordre qui ne serait au bénéfice de personne".

Dans la forme, comme sur le fond, ce qui devient peu à peu une "affaire" à rebondissements, illustre la difficulté de trouver la bonne place, dans les offres de mobilité dont notre pays a besoin, aux services librement organisés. En dépit de leur succés, ils sont en bute à la difficile question de la disponibilité et de la qualité des infrastructures. 

Auteur

  • Eric RITTER
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