de réduction, c'est l'objectif du Green Deal : plan européen pour réduire le CO2 des transports de La Commission européenne d'ici 2050.
Le transport en Europe est responsable de près de 30% des gaz à effet de serre et la Commission européenne lance son Green Deal pour atteindre la neutralité climatique en 2050. Ce plan est articulé autour de 86 initiatives à développer au cours des quatre années du mandat qui restent à l'exécutif communautaire d'Ursula von der Leyen. Il se fixe des objectifs par étape pour 2030, 2035 et 2050.
Il concerne tous les modes de transports, terrestres, aériens et maritimes. Ci-après les orientations pour les transports terrestres :
Le transport routier est responsable de 12% du CO2 dans l'UE. À la fin de cette décennie, la Commission veut 30 millions de voitures et 80 000 camions «zéro émission» sur les routes européennes. Elle proposera en juin 2021 une révision des normes pour les voitures et les camionnettes et en 2022 elle fera une proposition sur les véhicules lourds. Bruxelles envisage également d'inclure le transport routier dans le système d'échange de droits d'émission ETS, de modifier la fiscalité, d'appliquer les tarifs routiers ou de réviser les règles sur la masse et les dimensions des véhicules lourds. Il compte également sur la promotion du «déploiement à grande échelle de carburants durables renouvelables et à faible émission de carbone», ainsi que sur le retrait de la circulation des véhicules les plus anciens et les plus polluants.
Ferroviaire
La Commission veut doubler le trafic de passagers sur les lignes à grande vitesse d'ici 2030 et le tripler d'ici 2050, pour lequel Bruxelles expose des idées telles que la simplification de l'utilisation et de l'achat de billets transfrontaliers et la libéralisation des marchés ferroviaires afin que le rail remplace les avions en distances inférieures à 500 kilomètres.
Les trains fonctionnent généralement à l'électricité et, si celle-ci est produite à partir de sources renouvelables, il s'agit d'un moyen de transport peu polluant. Le parc propulsé par des systèmes diesel serait remplacé par l'hydrogène, énergie propre dans laquelle de grands espoirs sont placés.