Le fonds de solidarité a coûté près 35 milliards d’euros depuis mars 2020 et bénéficié à plus de deux millions d’entreprises. Il doit s’éteindre le 31 août, tout comme le niveau majoré d’indemnisation du chômage partiel pour les secteurs les plus touchés par la crise.
L'OTRE, le CAI et d'autres représentants de la profession du TRV ont participé le 27 août à une réunion élargie, en présence de l'ensemble des représentants du secteur, le cabinet d'Alain Griset et de Jean Baptiste Djebarri. Les fédérations ont fait part des inquiétudes des dirigeants des TPE et PME du TRV dépendant du tourisme sur l'échéance des dispositifs d'aide à partir du mois de septembre. Selon les chefs d'entreprise, il n'est pas constaté une reprise significative pérenne « alors même que la totalité des échéances de financement des autocars reprendront, sans reports supplémentaires possibles » précise le Collectif des autocaristes indépendants. Pour l'OTRE, « les entreprises réclament un soutien durable par le maintien au-delà du 31 août, de toutes les mesures renforcées du plan tourisme pour les activités par autocars, à minima jusqu'au 31 décembre 2021, et notamment le maintien de l'activité partielle à taux plein, des aides du fond de solidarité telles qu'elles étaient en mai 2021, des exonérations des cotisations sociales ». Le CAI estime pour sa part « nécessaire que le secteur du TRV Tourisme fasse bien partie de la liste des secteurs d'activité prioritaires à ''protéger'' ET le maintien du soutien de l'État jusqu'à la fin de l'année 2021, au minimum ».