Le risque d’une incompréhension généralisée. Décarbonation des transports. Un sujet à la fois technique et politique…et inflammable, où affleure, à présent, une forme de résignation...
Un sujet où le bon sens, argument pratique, est opposé à « l’idéologie », les 2 côtés de la barricade où l’on se poste un jour ou l’autre lorsqu'on a tardé à réagir, et que les arguments s'émoussent..
2 choses essentielles : qu’il faut réduire nos émissions de CO2, et renforcer notre souveraineté économique: un défi parmi les plus considérables pour notre industrie, et nos modes de vie. Alors que c’est de plus en plus difficile pour les uns, pas franchement sobre pour les autres. Cela fait un moment aussi que notre mobilité dévoile pas mal d’écueils.
Faute d’avoir pu poser à temps tous les termes de l’équation, en arriverait-on à l’incompréhension généralisée ?
Voilà que l'Union européenne commence à préciser sa feuille de route de décarbonation. Onj garde en mémoire la réglementation concernant les voitures particulières, c'est au tour des poids lourds. Nous revenons ici sur le vote en plénière qui est intervenu au Parlement européen le 21 novembre. Nous avons été dans les premiers à en préciser le détail (les « pour » et les « contre ») et « qui ? » (afin de prendre connaissance des forces politiques en présence). Si le Parlement explique être ouvert à « toutes les technologies », les objectifs affichés encouragent très clairement les véhicules électriques.
Le Syndicat Départemental d’Énergie des Côtes d’Armor (SDE22) ne s’y trompe pas, qui se mobilise pour faire valoir les arguments de la filière du BioGNV. En partenariat avec les Syndicats Départementaux d’Énergie et les SEM Énergies de Bretagne et des Pays de Loire, il a organisé le 15 novembre dernier une journée de mobilisation consacrée au soutien de la filière.
L’industrie devant des enjueux considéra, mais aussi le maillage du territoire en infrastructures de charge et d’avitaillement. Pour les transports de marchandises comme de voyageurs, le déploiement de stations publiques multi-énergies est une des clés essentielles d'une mobilité en transition. Sur autoroute par exemple ici - un corridor du réseau APRR -, comme en font la démonstration la Métropole de Lyon et ENGIE Solutions France.
Alors que les services librement organisés pourraient, selon les propos de Aurélien Gandois de BlaBlaCar Bus, participer au « choc d’offres » indispensable à une mobilité durable - la gestion de la gare de Bercy-Seine et surtout l’annonce de sa fermeture pour « après les JO », illustrent le trop peu d’intérêt que l’on accorde à cette activité libéralisée, mais d’intérêt général. En attendant la gare Saint-Denis Pleyel, dans l'est parisien? Un développement quantitatif est nécessaire; il a été prévu par l'Autorité de Régulation des Transports, et doit être accompagné. Un développement qualitatif du car est aussi attendue, les SLO n'ont que quelques années derrière eux.