Peut-on attendre une « pause réglementaire » dans les transports ?
Plus grand monde ne conteste la nécessité d’une décarbonation. Même ceux qui critiquent l’adoption d’une norme Euro, la 7. Fin 2019, les transports représentent 31% des émissions, l’usage de la voiture 16%, les poids lourds et les véhicules utilitaires 12%. Non seulement les émissions du secteur ne baissent pas, mais elles augmentent (+9%, source Citepa).
Pour y remédier, une solution unique est apparue: pour la voiture, avec l’interdiction des véhicules thermiques neufs en 2035; qu’en sera-til pour les camions, les bus et les autocars? La réponse viendra d’une nouvelle réglementation en cours d’élaboration au niveau européen (quelque part entre le Parlement, où les positions entre groupes politiques s’élaborent, et la Commission, en attendant le Conseil des ministres).
Le 24 mai, les parties prenantes ont remis leurs propositions au gouvernement. Le sujet est important, délicat et complexe. Le sujet est tellement sensible que la prudence est de rigueur du côté du gouvernement, et la bonne volonté manifeste du côté des parties prenantes. Ces dernières ne veulent pas d’une solution unique, bien plutôt d’un mix-énergétique. Le biogaz n’a donc pas dit son dernier mot, la filière s’est mobilisée à travers une pétition.