S’inspirant de l’exemple américain et de sa légendaire "Route 66", les élus des communes situées le long de la Nationale 7, la non moins mythique route des vacances, se sont mobilisés pour la promouvoir. La structuration de produits touristiques est en cours de réalisation.
S’inspirant de l’exemple américain et de sa légendaire "Route 66", les élus des communes situées le long de la Nationale 7, la non moins mythique route des vacances, se sont mobilisés pour la promouvoir. La structuration de produits touristiques est en cours de réalisation. "C’est au retour d’un voyage aux Etats- Unis que m’est venue l’idée de rassembler l’ensemble des élus concernés, de Paris à Menton, pou cette voie remplie d’histoires, de souvenirs et d’anecdotes", explique Gilbert Bouchet, le maire de Tain-L’Hermitage (26) et sénateur de la Drôme. L’initiative lancée il y a deux ans commence à prendre tournure. Sur les 180 communes concernées par l’itinéraire, un tiers est à ce jour adhérent, à l’Association des élus de la Nationale 7 historique, présidée par son initiateur, Gilbert Bouchet, et dont le siège est à Tain-L’Hermitage. Le premier vice-président est Jean Besson, président de Rhône-Alpes Tourisme. Au-delà des communes, ce sont aussi des partenaires tels que les industriels, les restaurateurs, hôteliers, vignobles, sites naturels et culturels… qui peuvent être associés et surtout profiter de cette initiative.
De son côté, Marc Béchet, directeur de Rhône-Alpes Tourisme, en relation avec ses collègues de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, de Bourgogne, d’Auvergne et d’Ile-de-France, autres régions concernées, vient d’adresser une demande au Secrétariat d’Etat au Tourisme afin de labelliser cet itinéraire et de l’inscrire dans des programmations touristiques, avec une extension sur les Routes Nationales 6 et 86, toutes deux reliant aussi la région parisienne et le Sud-Est de la France.
Parmi les prochaines initiatives, l’installation de bornes de recharges électriques positionnées sur les itinéraires, tous les 100 km et une signalétique appropriée. "Il est important de préserver l’authenticité de ces routes car, compte tenu des réformes territoriales, elles sont susceptibles d’être déclassées", prévient Gilbert Bouchet.