Veolia Transdev vient de publier son tout premier rapport social, économique et environnemental (RSE) portant sur l’année 2011. Plus qu’un devoir réglementaire, ce document donne quelques indices sur la politique de ressources humaines du groupe.
Il y a tout juste une semaine, Veolia-Transdev a discrètement publié son tout premier rapport social, économique et environnemental (RSE). Si ce premier opus porte sur une période particulière dans la mesure où l’entreprise était en pleine fusion, il donne néanmoins quelques indications sur le profil de ressources humaines du transporteur, et lui permet de rester dans les clous de la loi Grenelle II obligeant les sociétés non-cotées à produire un document de ce type.
Ecologique dès les appels d’offres
Résumant l’activité de l’entreprise en guise d’introduction, le rapport publié le 17 septembre dernier s’attaque d’abord à l’aspect environnemental. "En 2011, nos émissions de gaz à effet de serre se sont élevées à 3415 milliers de tonnes équivalent CO2 dont 3266 d’émissions directes", relève le rapport. Pour parvenir à ce chiffre, Veolia Transdev a utilisé plusieurs leviers : inclure l’usage de véhicules plus écologiques dans les réponses aux appels d’offres, former les conducteurs à l’éco-conduite et inciter les réseaux à mettre en place des systèmes de management environnementaux (SME).
21% de femmes
Au chapitre social, le document se veut encore plus précis. Avec 102 000 salariés fin 2011, ce sont la France, les Pays-Bas et les Etats-Unis qui concentrent 70% des effectifs là où l’Inde, la Croatie, le Maroc ou l’Irlande cumulent, à eux quatre, à peine 1% de la masse salariale. Si neuf collaborateurs sur dix ont été engagés en contrat à durée indéterminée (CDI), la catégorie socio-professionnelle la plus répandue dans l’entreprise semble être celle d’employés (80%) suivie par les techniciens (9%), les agents de maîtrise (7%) et les cadres (4%). Côté parité, les femmes représentent 21% des effectifs et officient majoritairement en Amérique du Nord, France et Asie. "49% d’entre elles occupent des postes d’employées et 26% de cadres", détaille le rapport.
56 millions d’euros pour la formation
Comptabilisant 10 318 recrutements en contrat à durée déterminée (CDD) et 9805 en CDI l’année passée, le turn-over vécu par le transporteur concerne essentiellement les fins de CDD (7043), les départs volontaires (5421), les retraites (1574) ou les fins de missions pour cause de pertes de marchés ou de contrats (616). Ceux qui sont toujours en activité dans la société se sont montrés pour le moins studieux puisque 67% d’entre eux ont bénéficié d’au moins une formation au cours de l’année. Une dynamique pour laquelle, l’entreprise consacre un budget de 55,9 millions d’euros à raison de 607 euros par collaborateur.