Un laboratoire de régularité Transilien testé à Saint-Lazare

Une nouvelle grille d’exploitation peut-elle apporter régularité et fiabilité à une ligne de banlieue ? La recette des « rafales », mise en oeuvre dès avant-guerre sur la banlieue Saint-Lazare est revisitée par Transilien SNCF sur la même banlieue. Depuis le 15 décembre 2015, un nouveau système de desserte a été mis en place sur les deux branches de la ligne L qui relient Paris –Saint-Lazare à Versailles Rive-Droite et à Saint-Nom-la-Bretèche, une fourche finale séparant à Saint-Nom deux antennes se dirigeant vers Saint-Germain et vers Noisy-le-Roi. Une ligne empruntée quotidiennement par plus de 100 000 voyageurs, sans prendre en compte le service en rocade La Défense – Versailles-Chantiers - La Verrière organisé en superposition sur la branche Versailles entre La Défense et Chaville R.D.   Le nouvel horaire modifie profondément la desserte des branches de Versailles et de Saint-Nom avec des arrêts différents sur le tronc commun jusqu’à La Défense selon les services. Afin de fluidifier le trafic de Paris à La Défense, les trains de et vers Versailles ne desservent plus Bécon-les-Bruyères et Courbevoie et ceux de Saint-Nom ne s’arrêtent plus à Asnières. Cette organisation s’accompagne d’un étalement de l’offre de pointe du matin et du soir (16 trains/h) et d’une offre accrue aux heures creuses (4 à 6 trains/h). Un mois après la mise en œuvre du système, régularité et fiabilité ont été considérablement accrues.