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Transdev condamné à verser un million d’euros à un éleveur de chevaux normand

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La Compagnie des parcs et des passeurs du Mont-Saint-Michel, filiale de Transdev, a été condamnée par le tribunal de commerce de Paris à verser 1,1 million d'euros à l’éleveur des chevaux de traits utilisés pour les navettes entre le parking et l'abbaye du Mont-Saint-Michel.

C’est l’histoire de David et de Goliath. Ou comment Transdev se voit condamné à verser 1,1 million d’euros à un éleveur de chevaux de traits en Basse-Normandie, selon Le Figaro. Norbert Coulon, éleveur à Saint-Malo-de-la-Landes (Manche), fournissait la cavalerie des maringotes du Mont-Saint-Michel, des voitures hippomobiles qui transportent les visiteurs du parking jusqu’à la célèbre abbaye sur quatre kilomètres. Cependant, en décembre dernier, il décide de ramener ses 32 chevaux à l’écurie, jugeant incompétents les cochets employés par la Compagnie des parcs et des passeurs du Mont-Saint-Michel (CPPMSM), une filiale du groupe Transdev. Les maringotes, qui transportaient depuis juin 2013 quelque 500 voyageurs par jour, sont immobilisées.

Pour cette rupture de contrat, le groupe décide de s’en remettre à la justice. Plus de six mois - et plusieurs reports du tribunal de commerce de Paris - plus tard, le verdict tombe. Le 30 juin, Transdev est finalement déclaré coupable des "manquements commis par la Compagnie, au titre de son obligation de recruter des meneurs et de les former correctement de manière à assurer la sécurité des personnes et la sauvegarde des chevaux".

Affaire à suivre ?


La condamnation de Transdev est un coup dur pour la  CPPMSM, déjà accusée en été 2013 de "présenter un fort caractère de dangerosité" avec son activité de navette par le Syndicat national des cochers et utilisateurs professionnels d’animaux attelés. Dans un communiqué du 1er juillet, Régina Dutacq, directrice de la compagnie, s’est offusquée des conclusions du tribunal, "fondées sur des arguments particulièrement contestables en fait comme en droit". Elle précise que la CPPMSM est prête à "utiliser toutes les voies de droit à sa disposition pour obtenir la réformation de ce jugement".

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  • La rédaction
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