Trainline partage ses 30.000 données sur les arrêts et les gares
30.000 points d’intérêt. Trainline, l’une des applications majeures en Europe pour les voyages en train et en bus, joue le jeu de l’open data en venant de rendre publics 30.000 points d'intérêt (points d'arrêt, gares et villes) desservis par des opérateurs de transport collectif en Europe. «Un énorme travail désormais réutilisable par tous ceux qui en ont besoin pour développer des services de transport plus fiables», souligne Ishan Bhojwani, responsable de l’ouverture des données transport pour le site gouvernemental transport.data.gouv.fr. Ce jeu de données contient un référentiel utilisé par Trainline et dont la constitution a constitué un travail de longue haleine. «Pièce par pièce, nous avons donc retapé, réparé, nettoyé, dépoussiéré, ajusté et redressé des données parfois abimées. Ici, ce fut le nom d’une gare qui devait être rafistolé. Là, nous avons dû retrouver les bonnes coordonnées géographiques d’une autre gare, quand nous ne devions pas aussi séparer tous les homonymes les uns des autres», explique-t-on chez Trainline.
Faire dialoguer différents systèmes. Les données récoltées ont ensuite été unifiées de manière à permettre une péréquation entre plusieurs opérateurs. Souvent, chacun d’entre eux possède son propre système d’appellations et de codifications. «La gare du Nord, à Paris, a trois identifiant différents selon les opérateurs SNCF, Eurostar ou Thalys», rapportait en octobre dernier Carl Anderson, directeur général de Trainline International, lors d’une table-ronde portant sur les enjeux de l’open-data. Situé au centre des opérateurs européens ferroviaires et de bus, Trainline doit nécessairement procéder à un travail d’harmonisation afin de commercialiser des offres de type train+bus, ceci dans toutes les langues et dans tous les systèmes de réservation.
G. H.