Une plateforme de 2000 m², dédiée à la recherche et aux essais en conversion d’énergie pour les infrastructures ferroviaires et électriques, est en construction au nord de Toulouse, sous l’impulsion d’un consortium regroupant la SCLE SFE, entité de Cofely Ineo-groupe Gdf Suez, le laboratoire Laplace de l’INP Toulouse et la PME Cirtem.
Cet outil mutualisé dédié à l’électronique de puissance, qui concrétise des échanges engagés depuis plusieurs années, vise à "accélérer le temps de mise sur le marché d’applications qui intéressent les gestionnaires de réseaux ferroviaires, de distribution, de transport d’électricité, les producteurs d’énergies renouvelables et les collectivités", indique le consortium.
Les applications développées pourront par exemple permettre "d’augmenter le trafic sur les lignes ferroviaires, de récupérer l’énergie de freinage des tramways ou de créer des systèmes de recharge de batteries de véhicules électriques par énergie solaire".
"Nous allons y concevoir des produits destinés aux réseaux de transport ferré, avec l’idée de faire aussi bien avec moins, avec de l’optimisation énergétique ou de la récupération l’énergie", explique Jean-François Revel, directeur délégué de la SCLE SFE. Si certaines recherches ne doivent pas aboutir avant plusieurs années, celle sur la récupération de l’énergie de freinage dans le ferroviaire en est au stade des validations, et devrait être rendue publique d’ici quelques semaines.