Ce 5 juin, Systra, filiale d’ingénierie détenue à parité par la SNCF et la RATP, a dévoilé ses résultats financiers pour l’exercice 2013.
Pour sa première année dans sa configuration post-fusion avec Inexia et Xelis, Systra a réalisé un chiffre d’affaires de 443 millions d’euros (+10%), dont 52% enregistrés à l’international. De leur côté, l’EBIT et le résultat net ont respectivement atteint 16,9 millions d’euros (+39,2%) et 9,2 millions d’euros (+36%) l’an dernier. En cause : un carnet de commandes chiffré à un milliard d’euros en hausse de 21% en terme de volume de prise de commande. Des commandes signées à "70% à l’international, principalement par les régions Moyen-Orient et Asie-Pacifique", explique la société dans son communiqué.
Un effet levier sur l’emploi
Dans ce contexte, l’année 2014 a commencé sur les chapeaux de roues avec notamment le gain du contrat de la maîtrise d’œuvre de la ligne 11 du métro de Paris, de celui de la maîtrise d’ouvrage de la ligne de bus à haut niveau de service reliant l’aéroport et la gare ferroviaire à grande vitesse d’Astana au Kazakhstan ou de la première phase du métro de Doha au Qatar. Un développement commercial qui impacte mécaniquement sur les effectifs. "Les entrées de production valident la priorité donnée au recrutement", précise Systra. Si en 2013, le nombre de salariés a progressé de 11%, atteignant 3800 collaborateurs, cette année devrait suivre la même trajectoire avec 500 nouvelles recrues attendues rien qu’en France. Notons qu’au cours des quatre prochaines années, la filiale vise un doublement de ses effectifs.