Après Turin, Barcelone et Serre-Chevalier, Starshipper, marque du réseau Réunir d’autocaristes indépendants, ajoute Bordeaux, toujours au départ de Lyon, à son offre de liaisons régulières par autocar, en attendant mieux.
Comme les autres, elle sera exploitée au départ de Lyon Part-Dieu à destination de Bordeaux Saint-Jean, par un véhicule de 49 sièges, du type Magelys, exploité par les Courriers Rhodaniens, autocariste adhérent à Réunir, de Saint-Péray (07).
Sept jours sur sept, à compter du 31 janvier prochain, il partira de la gare SNCF à 11h45, desservira la gare routière de Clermont-Ferrand à 14h05, puis la gare SNCF de Bordeaux Saint-Jean à 19h25. Aux mêmes points de desserte, les retours s’effectueront à 13h45 de Bordeaux pour une arrivée à Lyon à 22h, après un passager à Clermont Ferrand à 19h30. Les réservations ont débuté ce mardi 13 janvier.
Cette nouvelle ligne sera conforme à la législation actuelle sur le cabotage. C’est-à-dire qu’elle se situe en complément de la ligne internationale Lyon-Turin. Son choix s’explique par l’abandon, il y a quelques mois par la SNCF, de sa liaison directe Intercités entre Lyon et Bordeaux. En revanche, les conseils régionaux de Rhône-Alpes et d’Auvergne ont refusé les droits de trafic pour la desserte entre Lyon et Clermont-Ferrand. Jusqu’au 30 juin, Starshipper propose une offre de lancement à partir de 27 euros, pour un Lyon-Bordeaux, et de 18 euros, pour un Bordeaux-Clermont-Ferrand.
Dans l’attente de la loi Macron
"L’initiative Starshipper s’inscrit dans la prise de position sur le marché des autocaristes indépendants, face aux opérateurs étrangers, Eurolines, Megabus… ou des grands groupes nationaux : SNCF, Transdev, RATP… dans l’optique d’ouverture des lignes intérieures prévue par la loi de la modernisation de l’économie prônée par le ministre Emmanuel Macron, qui comporte un volet sur l’ouverture de lignes régulières intérieures aux autocaristes", explique Alain-Jean-Berthelet, président du groupement Réunir.
A ce sujet, Réunir a été auditionné par l’Assemblée Nationale. Mais son président observe quelques amendements avec une certaine inquiétude : "en particulier ceux provenant de l’UTP et qui visent à allonger le délai de réponse des conseils régionaux, de un à quatre mois, face à l’initiative d’un autocariste".