Le président du conseil de surveillance de la Société nationale maritime Corse Méditerranée (SNCM), Gérard Couturier, a évoqué, dans un entretien accordé à La Provence le 13 avril 2012, une menace de plan social planant sur près de 800 emplois, soit la moitié des effectifs.
L’étau se resserre autour du dossier de la Société nationale maritime Corse Méditerranée (SNCM). Dans un entretien publié le 13 avril 2012 par La Provence, Gérard Couturier, président du conseil de surveillance de la SNCM, évoque un éventuel plan social qui toucherait 800 emplois…, la moitié des effectifs. En cause : la prochaine réduction de la délégation de service public dont la SNCM bénéficiait sur le trafic avec la Corse, qui l’obligerait ainsi à rembourser entre 30 à 50 millions d'euros à l'Etat.
Des aides requalifiées au passif
Malgré tout, "la SNCM a un avenir si elle s'adapte à la prochaine délégation de service public que la Corse prépare et si on ne lui ferme pas les portes", estime le dirigeant dans les colonnes du quotidien en évoquant la décision que doit rendre cet été la Commission européenne sur les fonds qui ont été versés par l'Etat à la SNCM durant la période de 1990 à 2006. "Si jamais les fonds incriminés sont requalifiés en aides, alors il faudra rembourser de 30 à 50 millions d'euros à l'Etat", avance Gérard Couturier.
Un repreneur déjà sur les rangs
Si rien n’est encore complètement joué, Veolia Environnement a déjà fait part le 11 avril dernier, de son intention de se positionner comme repreneur de deux tiers du capital du transporteur maritime qu'il détient actuellement, via Veolia Transdev, avec la Caisse des dépôts et Consignations (CDC). Seul bémol : Veolia Transdev prépare actuellement sa "sortie" du giron de Veolia Environnement.