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SNCF : quels enjeux pour les élections professionnelles ?

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Les salariés de la SNCF élieront leurs représentants au sein du groupe aujourd’hui, jeudi 20 mars. Ce vote, sur lequel pèse l’actualité tendue de la société ferroviaire, déterminera la représentativité des organisations syndicales.

C’est aussi le printemps à la SNCF. Aujourd’hui, jeudi 20 mars, les salariés du groupe vont voter pour leurs représentants pour les deux années à venir. A l’issue du vote seront désignés les délégués du personnel, chargés notamment de faire remonter à l’employeur les réclamations individuelles ou collectives, ainsi que les membres des comités d’établissements, dont les missions touchent au développement de l’entreprise, notamment économique.

Les élections professionnelles déterminent également -et surtout- la représentativité syndicale. Les syndicats ayant recueilli au moins 10% des voix dans les scrutins du comité d'établissement sont reconnus comme représentatifs. Si l’organisation est représentative à 30% des suffrages, elle peut signer un accord collectif avec la direction en cas de litige. A hauteur de 50% des voix, elle peut exercer un droit d’opposition, comme l’explique la SNCF.

La réforme ferroviaire en filigrane


Les résultats du vote pourraient révéler en filigrane la part de cheminots opposés à la réforme ferroviaire, qui concerne notamment l’ouverture du rail à la concurrence et la division de la SNCF en trois nouvelles entités. Parmi les quatre organisations syndicales représentatives, la CGT et l’UNSA-Cheminots sont en tête depuis cinq ans. Avec 37,37% des suffrages en 2011, la CGT s’est imposée comme le syndicat le plus représentatif des cheminots. Une tendance toutefois à la baisse puisqu’en 2009, elle avait récolté 39,29% des voix. Elle s’est notamment démarquée par son opposition à la réforme ferroviaire.

L’UNSA-Cheminots, quant à elle, avait représenté 21,46% des voix en 2011, en hausse de plus de trois points par rapport à 2009. Plus réservée quant à la réforme, elle notait en mai 2013 que "les salariés souhaitent la remise en marche du ferroviaire, mais ils n’accepteront pas une nouvelle étape dans le démantèlement de la SNCF". De son côté, la CFDT (13,76% des voix en 2011) se montre plutôt favorable à la redéfinition du système ferroviaire. L’UNSA, la CGT et Sud-Rail (17,38% des voix en 2011 et ouvertement hostile à la réforme) s’étaient cependant réunis en décembre dernier pour proposer conjointement des modifications sur le projet de loi. Le Parlement devra examiner ce dernier à partir du mois de juin.

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  • La rédaction
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