SNCF continuera de réduire les effectifs de sa branche Mobilités

Impact négatif du covoiturage. Lors d'une conférence de presse dédiée à ses résultats lundi 20 février, la SNCF a indiqué avoir supprimé 1600 postes dans sa branche Mobilités, celle qui exploite les trains, pour faire face a la concurrence des nouveaux services de transport low cost (autopartages, covoiturages, etc). En parallèle, le groupe ferroviaire a également limité l'évolution du coût moyen par 
agent qui a été pour la première fois inférieure à 1%. Regroupant près de 150.000 salariés, le périmètre Mobilités souffre du manque de rentabilité de son activité voyageurs, dont le chiffre d'affaires a baissé de 4,3%, alors même que le trafic se porte plutôt bien, avec une croissance 3,7% en Ile-de-France, et de 1,9% pour le TGV (hors grèves). C'est, en effet, le covoiturage qui, en cassant les prix, demeure la concurrence la plus féroce d'aujourd'hui. 825 M€ d’économie. En incluant toutes les filiales - c'est-à-dire les filiales logistiques (Geodis), de transport urbain (Keolis) et à l'international – les effectifs du groupe sont restés globalement stables en 2016. Pour autant, le groupe prévoit de supprimer au moins 1150 postes de plus en 2017 en particulier dans la branche Mobilités. Au total, le groupe SNCF (Mobilités, Réseau et Logistique) a fait 825 millions d'économies et dégagé un bénéfice net de 567 millions d'euros. Le chiffre d'affaires s'établit à 32,3 milliards d'euros en 2016, soit une progression de 2,8% par rapport à l'an passé. Emmanuelle Bernard avec AFP