Un plan d'économies et de suppression de 250 postes essentiellement dans son usine en Pologne a été annoncé par le constructeur suédois Scania, alors que Volkswagen a annoncé vouloir racheter les parts restantes du capital de Scania pour accélérer les synergies avec MAN.
Après les 508 suppressions de postes annoncées chez Renault Trucks par Volvo, un autre constructeur a présenté un plan de restructuration. Scania a, en effet, indiqué que son activité de cars et bus fera l'objet d'une suppression de 250 postes dont 200 dans son usine de Slupsk, en Pologne, soit quasiment la moitié de ses effectifs sur place. Cinquante autres postes seraient visés en Suède. "Ce programme d'économies doit permettre d'assurer la profitabilité de son activité de bus urbains avec une économie de coûts de 70 millions de couronnes suédoises", soit 7,8 millions d'euros.
"Nous sommes en situation de surcapacités de production pour la fabrication de bus urbains, et nous devons donc prendre les mesures adéquates pour faire correspondre notre structure industrielle avec notre taille commerciale, c'est la seule possibilité de sécuriser notre position de constructeur de bus complets à long terme", a expliqué dans un communiqué, Klas Dahlberg, senior-vice president et directeur de Scania Buses & Coaches. Scania explique que les ventes de son bus urbain Scania Citywide sont en recul depuis 2011.
Cette décision intervient alors que l'actionnaire majoritaire de Scania, le groupe Volkswagen, a annoncé la semaine dernière son intention de racheter les 37% du capital qu'il ne détient pas dans le constructeur suédois. Actionnaire à 75% du capital d'un autre constructeur de cars et de poids-lourds, MAN, Volkswagen souhaiterait de cette manière accélérer les synergies entre ses deux filiales, notamment dans le développement de produit commun en cars, bus et minibus.