Jeudi 3 juillet. 10h30. C’est Jean-Yves Marchadour, au volant de l’Astronef Van Hool de Salaün Holidays, qui a franchi la ligne d’arrivée au parking de l’hôtel Hyundai de Vladivostok, étape du "Voyage du Siècle", conçu par le voyagiste breton.
Jeudi 3 juillet. 10h30. C’est Jean-Yves Marchadour, au volant de l’Astronef Van Hool de Salaün Holidays, qui a franchi la ligne d’arrivée au parking de l’hôtel Hyundai de Vladivostok, étape du Voyage du Siècle, conçu par le voyagiste breton. Etape symbolique d’une centaine de kilomètres, mais qui a finalement bien illustré, en raccourci, ce qu’a été ce périple de la traversée de la Russie dans sa grande largeur : des routes en travaux et des abords de villes encombrées… Ce qui a laissé d’autant plus de temps aux 24 participants de ce voyage hors norme pour contempler la campagne environnante de ce coin extrême. Ils ont notamment pu comparer la similitude des paysages, verts et brumeux, bref un clin d’œil avec ceux de Bretagne abandonnés depuis cinquante jours de route.
Ce "Voyage du Siècle" a trouvé sa consécration au cours s’une réception très formelle à la Mairie de Vladivostok. Le premier magistrat, empêché du fait des festivités de l’anniversaire de la fondation de la ville, a laissé à son premier vice-maire, Konstantin Loboda, le soin de féliciter la délégation Salaün Holidays, au premier rang duquel figurait Jean Lallouët représentant Michel Salaün retenu en Bretagne, conducteur, guide, et quelques représentants de clients. Konstantin Loboda a notamment déclaré que Vladivostok souhaitait développer le tourisme. Pour ce faire, il s’appuyait, d’une part, sur l’ouverture de cette ville interdite à toute visite jusqu’en 1992, du fait du caractère stratégique de ce port abritant navires et sous-marins de feu d’URSS, et d’autre part, sur la tenue, en 2012, de l’Asian and Pacific Economic Conference (Apec), dotant la ville d’infrastructures modernes. Jean Lallouët n’a pas manqué de lui préciser que, sur ce point, Salaün Holidays avait tenu sa parole, en concrétisant ce "Voyage du Siècle" cinq ans après le premier repérage qu’il avait lui-même effectué pour le compte de la société bretonne, grâce aux véhicules 4X4 de la société. Une réussite qui, après 16 000 km, n’a même pas été signée d’une éraflure sur la livrée superbement customisée de l’Astronef… et qui en appelle d’autres !