Les professionnels du tourisme de la région Rhône-Alpes ont été moins nombreux que les années précédentes à se déclarer satisfaits de la saison hiver 2013-2014, surtout s'ils ne sont pas installés en montagne.
Pas vraiment contents de la saison hiver qui vient de se terminer, les professionnels du tourisme de la région Rhône-Alpes ! D’après l’enquête effectuée par Ipsos, début avril, pour le compte de Rhône-Alpes Tourisme, auprès de 465 professionnels du tourisme, 72% d’entre eux seulement ont jugé l’activité touristique bonne. C’est le plus mauvais score depuis 2008, date du début de ce sondage.
Pour autant, les professionnels du tourisme ont pu encore compter, cette saison, sur l’assiduité de la clientèle nationale (64% de maintien) et régionale (54%). Dans le détail, les clients rhônealpins occupe toujours une place de choix dans les établissements de la région (45%), mais talonnée cet hiver par la clientèle francilienne (43%).Viennent ensuite les clients du Nord Pas-de-Calais (21 %), de Bretagne (10%), de la région voisine de Provence-Alpes-Côte d'Azur (9 %)…
Concernant les touristes étrangers, les Britanniques sont les plus représentés pour 47% des interrogés, devant les Belges (44%), les Néerlandais (21%), les Allemands (16%) puis les Russes et les Italiens. Si l’appréciation de l’activité touristique a perdu une dizaine de points (82% à l’issue de la saison d’hiver 2012/2013, contre 72%, cette année), on le doit vraisemblablement à la baisse des dépenses touristiques.
Selon Ipsos, si pour 40% des structures d’hébergements et des équipements touristiques, cet indicateur est stable, il est en recul pour 35% d’entre eux. Cependant, les zones de montagne, qui représentent durant la saison d’hiver une large part de l’activité régionale et qui ont bénéficié d’un enneigement satisfaisant, affichent un taux d’appréciation de l’activité touristique comme bonne pour 78%, contre 57% dans les zones rurales et 60% dans les zones urbaines. Pour l’avenir, 54% des professionnels du tourisme se disent confiants sur l’activité d’avril et mai : une confiance supérieure pour les structures situées en bord de lac (76%) ou en zone rurale (77%).