Lors de son dernier conseil d’administration qui s’est tenu le 12 décembre dernier, l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) a réaffirmé son soutien au principe de l’écotaxe.
Le report de l’écotaxe ne cesse de faire couler de l’encre. D’abord différée à fin 2012, puis au 1er octobre 2013, sa mise en œuvre est aujourd’hui suspendue pour une durée indéterminée. Seul hic : son produit aurait dû permettre de réaliser 500 millions d’euros de travaux pour l’entretien, la modernisation et la sécurisation des infrastructures en 2014. "Son report va à l’encontre des objectifs du Grenelle de l’Environnement et des ambitions européennes qui visent à doubler le nombre de passagers des bus, trams, chemins de fer et éventuellement bateaux, et à réduire les émissions de CO2 du transport routier de 20%", estime l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) dans son communiqué. Réclamant un effort d’information sur les enjeux de financement des infrastructures routières, ferroviaires et de transport public ainsi que sur l’impact de cette décision sur le prix à la consommation, l’UTP demande que "la mission d’information parlementaire ou les Assises de la fiscalité aborde la question du financement des infrastructures nécessaires au développement des transports publics de voyageurs et du fret ferroviaire, conformément aux objectifs de la nation et aux engagements pris aux niveaux européen et international".