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Plein gaz pour les transports en commun!

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A l’occasion du Salon Energie Positive (B+) qui se tient du 19 au 22 février à Lyon Eurexpo, beaucoup d’exploitants et de constructeurs présents confirment l’intérêt du gaz naturel pour les véhicules de transport en commun.

C’est ainsi que l’Association Française du Gaz Naturel pour Véhicules (AFGNV) vient de passer la barre de la centaine d’adhérents, en ce début d’année. "Outre les constructeurs et industriels qui en constituent l’essentiel, on note une quinzaine de collectivités territoriales et une quinzaine de réseaux de transports en commun", calcule Gilles Durand, secrétaire général de l’AFGNV, une association créée en 1994 par l’Etat et Gaz de France, à l’époque.

 

Une promotion de ce carburant qui a conduit à un nombre de 2400 autobus roulant aujourd'hui en France au Gaz Naturel pour Véhicules (GNV). Mais, cela ne représente que 15 % environ du parc total. Pourtant l’évolution est en cours. L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe) estime qu’à l’horizon 2050, cette énergie fournira 45 % de l’énergie nécessaire au secteur des transports, dont une bonne partie issue du biogaz.


Un différentiel de coût qui va se réduire

 

D’autant que l’expérience lilloise risque de faire école. Celle-ci s’appuie sur l’expérimentation du biométhane ou BIOGNV, du biogaz épuré, gaz naturel produit à partir de la biomasse, des déchets et des ordures ménagères. Il s’agit d’une énergie verte et renouvelable à 100 %. "En plus des qualités du GNV (pas d’émission de particules, pas d’oxyde d’azote, pas de bruit, pas de vibration…), le BIOGNV est un carburant décarboné", précise Laurent Delolme, directeur commercial de GNVert chez GDF Suez. Sa livraison dans les véhicules est possible avec les compresseurs actuels.

 

C’est la Communauté Urbaine de Lille Métropole qui est la plus engagée dans cette voie : 100 autobus fonctionnent ainsi sur un parc total de 300, des Citelis Agora. Car Iveco Irisbus se taille la part du lion sur ce marché. "Nous pensons détenir en France 80 % de ce parc", estime Laurent Clavel, chef de produit autocars chez Iveco, à Saint-Priest. La gamme se compose de plusieurs modèles Heuliez Bus et d’autres Iveco (Agora et Citelis).



Un nouveau modèle présenté par Iveco à Genève

 

D’ailleurs, le Citelis va être remplacé prochainement. Au prochain salon de l’UITP qui va se tenir fin mai, à Genève, sera présenté un nouveau véhicule : il se déclinera en trois modules, de 10 m, 12 m et 18 m pour des capacités s’échelonnant de 98 à 160 places. Son nom et son prix restent pour l’instant tenus secrets. "Cependant, on peut affirmer que les différences de coût, par rapport à un véhicule de type diesel, qui sont aujourd’hui de 15 % pour une énergie de type GNV et de 30 % pour un véhicule hybride vont se resserrer, avance Clément Chandon, chef de produit Iveco, à l’établissement de Trappes. Ce qui fait que le transport de voyageurs devrait rattraper son retard par rapport au transport de fret".

Si aujourd’hui, des grandes villes telles que Lille, Nantes, Bordeaux, Strasbourg… semblent plus avancées que d’autres, cet argument prix devrait en inciter d’autres à leur emboîter le pas, pour être au rendez-vous de l’objectif de l’Ademe.

Auteur

  • Jean-François Belanger
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