Le plan antipollution qui sera examiné par le Conseil de Paris le 9 février prochain prévoit d'interdire l'entrée dans la capitale des autocars les plus polluants. Il est pour l'instant difficile d'évaluer l'impact d'une telle mesure sur le tourisme.
Les autocars les plus polluants pourraient être interdits d'entrée dans la capitale, bois et périphérique exceptés, dès le 1er juillet 2015. La mesure sera examinée par le Conseil de Paris qui se réunira le 9 février prochain.
Une telle décision pourrait avoir un impact sur la fréquentation touristique de la capitale, mais les données statistiques sur le mode d'acheminement des touristes dans la capitale et l'usage dans Paris d'autocars de tourisme font actuellement défaut. En 2012, lors d'une polémique sur le stationnement des cars, le nombre de 2000 autocars de tourisme circulant quotidiennement dans la capitale avait été avancé.
Les autocars de classe 1, antérieurs à 2001, jugés très polluants, sont dans l'immédiat visés selon les précisions fournies au journal Le Monde par la maire de Paris. Ils ne pourraient plus circuler dans la capitale entre 8 h et 20 h, y compris le week-end. Des mesures de plus en plus restrictives seront prises pour qu'en 2020 les véhicules diesel et les véhicules à essence, mais très polluants soient interdits d'entrée dans la ville, voire l'agglomération parisienne si Anne Hidalgo, maire de Paris, parvient à convaincre les autres élus municipaux du Grand Paris. Le périmètre d'interdiction dans la capitale fera l'objet de discussions au prochain conseil, mais Anne Hidalgo souhaite que la zone d'exclusion soit la plus large possible.