Une opération escargot était organisée ce 30 mars à Paris par les autocaristes, à l’appel de l'Organisation des transporteurs routiers européens (Otre). L’objectif : demander, entre autres, l'annulation du triplement des tarifs de stationnement autocar au 1er mai prochain dans la capitale.
La décision de la Ville de Paris de tripler le coût du stationnement autocar dans la capitale a visiblement bien du mal à passer au sein de la profession. Ce 30 mars, dès 9h30, une opération escargot des autocaristes était en effet organisée, entre Roissy et les Invalides, en passant par l'autoroute A1, à l’appel de l'Organisation des transporteurs routiers européens (Otre). Le but de la manœuvre est notamment de demander l’annulation de la mesure dont "le coût exorbitant" avait déjà été dénoncé en février dernier par la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).
Pour rappel, le Conseil de Paris avait adopté en décembre dernier l’augmentation des tarifs de stationnement autocar au 1er mai prochain, faisant, par exemple, passer le montant du "Pass autocar" occasionnel journée de 48,60 euros à 139,30 euros.
Autoriser les autocaristes à utiliser les voies de bus
Le défilé a aussi pour objectif de réclamer à la mairie de Paris plusieurs autres gestes en faveur des autocaristes. Parmi eux figurent "l’arrêt immédiat de la répression aveugle amenant à verbaliser sans discernement le stationnement des autocars dans Paris", ainsi que "le droit pour les entreprises de transport routier de personnes d'utiliser les voies de bus à Paris et les voies dédiées entre les aéroports et Paris", indique un communiqué de l’Otre du 27 mars dernier.
Enfin, le développement de zones de stationnement autocar, ainsi que "la mise en place d’un calendrier clair du plan anti-pollution pour la circulation au-delà de 2020 des véhicules de normes euro V et VI", sont aussi demandés.
Dans le cas où la mairie de Paris ferait la sourde oreille à ces revendications, l’Otre a également précisé que "des actions futures sont d’ores et déjà envisagées". Les autocaristes ne sont donc pas prêts à baisser les bras.