A l’occasion de l’anniversaire de son offre low-cost Ouigo, la SNCF dresse un bilan chiffré des trains rose et bleu qui relient la région francilienne et le sud-est de la France depuis un an.
Il y a un an, le 2 avril 2013, la SNCF mettait en service les premiers TGV destinés à son service low-cost Ouigo, reliant les gares de Marne-la-Vallée Chessy en région francilienne, au sud-est de la France, à savoir les gares de Lyon-St-Exupéry, Marseille St-Charles et Montpellier St-Roch. La société ferroviaire ne cache pas son enthousiasme en dressant le bilan de son offre qui a transporté "plus de 2,5 millions de voyageurs depuis son lancement", selon un communiqué.
Le low-cost : une bonne mise ?
L’offre Ouigo de la SNCF propose des places adultes à partir de dix euros, contre un train sans première classe, ni voiture-bar, dans lequel les voyageurs sont limités à un seul bagage (plus un petit sac). Dans le détail des ventes, la SNCF précise que "deux millions de billets [ont été] vendus à 25 euros ou moins, dont plus de 800 000 billets […] à dix et cinq euros". La clientèle à bord des trains bleu et rose compte 20% d’enfants de moins de 12 ans dont le tarif est fixé à cinq euros. Une clientèle apparemment conquise. Valérie Dehlinger, directrice générale Ouigo : "Près de 500 000 personnes affirment qu’elles n’auraient pas voyagé du tout si Ouigo n’existait pas", d'après une étude datant de mars dernier, selon le communiqué.
Derrière ce portrait rutilant, le service low-cost avait pourtant inquiété sa maison-mère en décembre dernier, quand les premiers résultats étaient tombés, démontrant que le petit dernier turquoise et rose bonbon n’avait pas atteint son objectif de rentabilité, avec un taux d’occupation de seulement 60%...