Ouibus lance un service de réservation groupée avec Hop! Air France
6 villes desservies. La compagnie aérienne et Ouibus lancent Et Hop en route!, une offre inédite pour desservir l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Depuis le site de Hop! et en agence de voyage, il est ainsi possible de réserver un billet permettant de se rendre à l’aéroport Saint-Exupéry avec Ouibus, et ensuite en avion vers l’une des 26 destinations opérées par Hop! depuis la plateforme lyonnaise, à l’exception de Roissy Charles-de-Gaulle. Ou vice-versa. «Une offre inédite à l’échelle européenne», assurent les deux partenaires. Cette offre n’est pour l’instant disponible qu’au départ ou à l’arrivée de six villes de la région Auvergne Rhône-Alpes: Grenoble ; Saint-Etienne ; Saint-Chamond ; Chambéry ; Aix-les-Bains et Vienne. Elle sera étendue à Mâcon et Villefranche-sur-Saône cet été, et probablement à d’autres villes encore. «L’objectif n’est pas de proposer ce service dans les 15 villes de la région desservies par Ouibus, car toute l’offre de Ouibus ne connecte pas avec nos vols», prévient toutefois Hélène Abraham, directrice commerciale de Hop!
Extension à d’autres aéroports. Au-delà de l’amélioration de la desserte de l’aéroport Lyonnais, où s’effectue ce test, Hop! et Ouibus entendent proposer rapidement ce service sur d’autres sites aéroportuaires en France. «L’avion est très structurant, mais il existe des irritants autour de ce mode de transport, principalement le pré-acheminement. Il y a un trou sur la desserte des plateformes aéroportuaires en France, Ouibus peut apporter des solutions efficaces. On nous attend sur les longues distances, mais nous pouvons aussi être l’opérateur qui achemine les chefs d’entreprise vers l’aéroport», explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette ambition. Les aéroports du Sud-Ouest et de Provence pourraient être les prochaines cibles. En attendant, Hop! et Ouibus vont pouvoir vérifier la pertinence de cette nouvelle offre, qui vise à simplifier les réservations, mais pas obligatoirement à casser les prix. D’ailleurs, aucun tarif préférentiel n’est annoncé pour les utilisateurs de cette offre. En revanche, les deux partenaires ont mis en place des éléments permettant de sécuriser les trajets, notamment un temps de correspondance de 90 minutes entre cars et avion pour pallier les retards.
F. S.