Comme chaque année, l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) dresse un bilan social du transport urbain. L’opus 2013 vient de sortir et témoigne du dynamisme de l’emploi dans ce segment d’activité.
Ce 28 mai, l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) a dévoilé son bilan social annuel. Ce dernier porte sur un panel de 121 entreprises exerçant dans le transport urbain et exclut la RATP et la SNCF de son analyse. Ainsi, en 2013, l’activité a regroupé 50 500 salariés. "Malgré une croissance nationale faible (+0,3 % en 2013), le secteur a créé 456 emplois, ce qui représente une augmentation de +1 % des effectifs", précise l’UTP dans son rapport. En cause : l’augmentation générale de l’offre de transport.
Des emplois stables
En terme de répartition, le contrat à durée indéterminée (CDI) a concerné 98,1% des effectifs du secteur contre 1,9% de collaborateurs en contrat à durée déterminée (CDD). Des emplois à 95,2% à temps complet. Autre grande tendance observée : une durée hebdomadaire de travail inférieure à la moyenne nationale avec 34,7 heures en 2013 contre 34,6 heures en 2012 et 34,5 heures en 2011. Un temps de travail certes inférieur, mais qui n’impacte pas les rémunérations puisque les salaires moyens ont progressé, selon les catégories socioprofessionnelles et de l’ancienneté, de 1,6 % à 3,1 % en 2013. A titre d’exemple, un conducteur-receveur embauché l’an dernier a ainsi perçu un salaire mensuel de 2326 euros bruts.
64,5% des salariés formés
Côté formation, le bilan de l’UTP recense un investissement de 56 millions d’euros de la part des entreprises qui consacrent ainsi 3,9% de leur masse sociale à ce poste ayant ainsi permis à 29 574 salariés de se former, soit 64,5 % des effectifs. Au sein de ce panel, les conducteurs, soumis à l’obligation de renouveler tous les cinq ans leur formation continue obligatoire (FCO), sont de loin les plus représentés (61,6%).
Un absentéisme important
Parmi les points noirs du secteur : l’absentéisme. En forte progression en 2007 avant de se stabiliser en 2010 à un niveau élevé, elle a en effet connu un nouveau regain de croissance en 2013 avec 27,82 jours d’absence par an et par salarié. Ainsi, plus de 81 % des effectifs, soit 37 314 salariés, ont été absents au moins une fois au cours de l’année. Si le nombre d’absents est moins élevé que l’an dernier, la durée s’est allongée avec un volume total de 1,275 million de jours l’an dernier contre 1,233 million en 2012.