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Lyft gagne autant d’argent sur un trajet de VTC ou de trottinette

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3,75 $ par trajet moyen. Les arrivées sur le marché boursier de Lyft et Uber obligent ces entreprises de VTC à rendre publiques certaines données jusqu’alors confidentielles. Dans son document destiné au marché boursier, Lyft apporte quelques précisions sur la rentabilité de ses différents modes de transport. La société d’origine californienne indique dégager un revenu moyen de 3,75 $ (3,30 €) pour chaque trajet en VTC au dernier trimestre 2018, soit la même chose que sur chaque trajet moyen en vélo ou trottinette électrique. On comprend mieux son récent engouement pour les mobilités douces: il n’y a aucun chauffeur à rétribuer, mis à part les personnes chargées de l’entretien et des recharges. Il n’y a pas non plus d’algorithmes complexes à développer pour mieux équilibrer l'offre et la demande, ni besoin d’un support pour gérer les conducteurs et faire face à d’éventuels problèmes juridiques. À se demander si cela valait la peine d’investir autant de ressources dans l’industrie du VTC et de lancer de coûteux programmes sur conduite autonome. «Pour tout ses investissements, Lyft se retrouve avec environ le même revenu que lorsqu’un utilisateur emprunte une trottinettes pendant 15 minutes, ce qui nécessite beaucoup moins de ressources de l'entreprise. L’effort par rapport au chiffre d’affaires généré est totalement décourageant, au moins dans une perspective à court terme», juge Shira Ovide, analyste chez Bloomberg. L’équilibre économique n’y est pas. Un autre grief soulevé par l’analyste de Bloomberg réside dans la faculté des sociétés comme Lyft ou Uber à continuer à perdre de l’argent. Certes, Lyft gagne plus d’argent pour chaque course, mais ses coûts sont toujours supérieurs aux bénéfices. Début 2017, Lyft dépensait 4,31 $ par trajet (contre 2,5 $ de recette). Au quatrième trimestre de 2018, elle dépensait 5,27$ par trajet (contre 3,75 $ de revenu). Ces pertes pouvaient se justifier par le modèle économique visé, consistant à croître le plus rapidement possible. «Mais les investisseurs sont en droit de se demander quand ces entreprises seront en mesure d’équilibre leurs coûts. Si la réponse dépend de l’arrivée des voitures autonomes, la période risque d’être très longue pour la viabilité de l’entreprise», analyse Shira Ovide. G. H.
Modes doux VTC

Auteur

  • Grégoire Hamon
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