Les cyclo-taxis vont déferler dans les centres-villes
L’accord entre Cyclopolitain, fabricant et exploitant de triporteurs à assistance électrique, et l’Adie (Association pour le Droit à l’Initiative Economique), présenté ce 26 octobre à Grenoble, va se décliner dans la plupart des villes françaises. De 15 accords signés à ce jour, il en est prévu 50 l’année prochaine, jusqu’à 500 d’ici à 2020.
« Dans un premier temps, nous privilégierons les villes de plus de 35 000 habitants », précise Emeric Descombes, responsable commerciale de Cyclopolitain. Cette start-up lyonnaise, fondée en 2003, est aujourd’hui l’un des premiers constructeurs européens et leader français dans ses métiers.
Ceux-ci sont de trois ordres : cyclos-taxis, cyclos-cargos et support publicitaire Une activité qui se décline soir en propre, soit via des accords classiques avec des partenaires et, à partir d’aujourd’hui, grâce à la micro-franchise, via l’Adie, une association loi 1901, reconnue d’utilité publique qui date de 1989.
Celle-ci apporte son concours à de petites structures indépendantes, moyennant un investissement limité à 8 000 euros. Un système de micro-franchise solidaire qui fait partie des quinze initiatives du programme "la France s'engage", lancé par l'Elysée.
A ce jour, l’activité globale de Cyclopolitain se trouve équilibrée entre taxi, fret et publicité. « Nous entretenons de très bonnes relations avec les autorités organisatrices des transports », ajoute Emeric Descombes.
Avec une flotte de 50 véhicules à Paris et une vingtaine à Lyon, ce sont les deux villes les mieux pourvues aujourd’hui. Les courses sont forcément limitées aux centres urbains, car l’autonomie de ce type de véhicule est de 80 kilomètres par jour, avec une capacité limitée à deux personnes plus un enfant.