Le 30 mai, l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) a dévoilé son bilan social portant sur l’année 2012. Avec 2700 recrutements et 842 emplois créés l’an dernier, la profession navigue à contre-courant des tendances nationales.
Alors que le gouvernement s’attend à un nouveau record du nombre de chômeurs pour le mois d’avril, l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) dresse un bilan social 2012 plutôt positif. "Le secteur étoffe ses effectifs et ses compétences, créé des emplois pérennes et investit dans la formation professionnelle", résume l’UTP dans son bilan social publié le 30 mai dernier. En effet, avec 2700 recrutements, 842 emplois créés, 55 millions d’euros consacrés à la formation, 98 % de salariés en contrat à durée indéterminée en 2012, la profession semble tenir la distance.
Une situation récurrente
Affichant une progression de ses effectifs de 1,9% l’an dernier, le secteur ne déroge pas à une tendance récurrente. "Depuis 2003, le nombre de salariés croit chaque année de 0, 6 % à 2,4 %. Le développement de l’offre de transport proposée par les professionnels est notamment à l’origine de ces embauches et de ces créations d’emplois", précise l’UTP dans son étude. Même scénario au chapitre temps de travail puisque la profession emploie 2% de ses salariés en contrat à durée déterminée, alors que la moyenne nationale atteint 7,4 % et que seuls 4,8 % des effectifs occupent un emploi à temps partiel pour une moyenne nationale qui avoisine 16,1%. En terme de formation professionnelle, le secteur y a investit 3,9 % de sa masse salariale, soit plus du double de ses obligations conventionnelles. "Depuis dix ans, la part de la masse salariale consacrée au développement des compétences a toujours été égale ou supérieure à 3,1%", rappelle l’UTP.