Malheureusement oui. Selon une enquête réalisée par le Réseau de Transport d'Electricité (RTE), le coût d'une coupure d'électricité supérieure à trois minutes s'élève 200 fois le prix de la fourniture de cette même énergie. A titre d’exemple, l’arrivée du Grand Paris devrait se traduire par une croissance de la puissance électrique dépassant celle de la ville de Paris.
Une enquête réalisée par le Réseau de Transport d'Electricité (RTE) sur le coût de l'énergie en France a été réalisée auprès d'un panel de 1600 clients interrogés sur leur sensibilité à la qualité de leur fourniture d'électricité : les perturbations subies, leurs conséquences, leur évaluation des coûts associés, etc.
La ville de Paris en hiver
Avec le développement des technologies de l'information, de la communication et la tertiarisation de l'économie, l’enquête montre que l’évolution de la consommation d'électricité coïncide avec les changements des modes de vie. Au sein de ce scénario, la montée en puissance de l’étalement urbain conduit, par exemple, à agrandir le périmètre des transports en commun à l’instar du Grand Paris à l'horizon 2025, qui devrait afficher une croissance de la puissance électrique de 3000 MW, un seuil supérieur à celui de la ville de Paris en hiver.
Plus ça dure, plus c’est cher
Si les coûts de l’électricité pour les entreprises issues du secteur tertiaire se chiffrent à 4000 euros en moyenne, l'impact d'une coupure de courant reste extrêmement élevé pour celles de l’industrie ferroviaire et s’élèverait, lors d'une coupure longue, à 138 €/ kWh, dont 1€/ kWh pour le poste économique lié aux réparations effectuées et 137 €/ kWh correspondant au temps perdu par les voyageurs.