Le TGV de 5e génération est en marche
«Faire mieux pour moins cher» pour le TGV dit «de cinquième génération», c’est ce qui associe Alstom et la SNCF dans un partenariat d’un nouveau genre présenté le 7 septembre 2016 par Rachel Picard, directrice générale de Voyages SNCF, et Jean-Baptiste Eymeoud, directeur général d’Alstom France. Ils inauguraient de concert près de la gare de Paris-Montparnasse l’espace commun de «cette coopération innovante et ambitieuse incarnée par une équipe pluridisciplinaire d’experts issus des deux entreprises».
Il s’agit, de 2017 à 2023, de mettre au point et de lancer en commun la construction d’une nouvelle génération de trains à grande vitesse qui bénéficierait de la double expérience de l’industriel et de l’exploitant. Avec l’objectif de «réduire les coûts d’acquisition* et d’exploitation d’au moins 20 %, d’optimiser l’empreinte environnementale avec un taux de recyclabilité des matériaux de plus de 90 % et une réduction de la consommation énergétique d’au moins 25 %, et d’améliorer l’expérience voyageurs avec une plus grande modularité des aménagements et de la composition des rames (qui devraient atteindre une capacité unitaire de 700 voyageurs, NDLR)».
Le marché vise 50 à 200 rames destinées à remplacer les TGV-PSE de 1978-1981, et à tenir compte des avancées du réseau LGV avec la mise en service des lignes Tours-Bordeaux, Le Mans-Rennes et Nîmes-Montpellier.
* L’objectif viserait un coût unitaire de 22 à 24 M€ par rame.