Il vient d’être testé en grandeur nature à Nancy, ville où il est né dans une école d’ingénieurs. Il fait la démonstration de sa fiabilité et surtout de son économie.
Le projet débuté en 2017 est celui d’un système de transport en commun urbain en site propre et entièrement automatisé. Ce projet, qui se veut rentable et durable, a pour objectif de décongestionner la circulation en déviant sur ses voies une partie du trafic routier. Il appartient à la catégorie des PRT Personal Rapid Transit), c'est-à-dire un système de transport de point à point sans attente, sans arrêt intermédiaire ni correspondance.
Il réunit des partenaires de l’Université de Lorraine, la ville de Nancy et la Métropole.
Le concept est basé sur un réseau de rails formé de boucles interconnectées sur lequel circulent des capsules autonomes. Ces capsules sont propulsées par des moteurs électriques alimentés par le rail en Très Basse Tension de Sécurité (TBTS).
Elles peuvent accueillir un ou deux passagers ou de la marchandise. L’ensemble du réseau est placé dans des tubes qui sont soit partiellement enterrés, tout en permettant à l'usager de garder un contact visuel avec l’extérieur, soit enterrés, soit posés au sol, soit suspendus.
Un test révélateur le 28 mai
Testée ce vendredi près de Nancy, la navette sans pilote Urbanloop se présente comme le transport le plus propre et le plus économique au monde avec un demi-centime dépensé par kilomètre. Objectif ? Faire disparaître les voitures des centres-villes.
"L'idée, c'est d'avoir une multiplicité de petits véhicules pour que les usagers se déplacent sans attente, sans arrêt, sans correspondance", explique Jean-Philippe Mangeot, directeur du projet Urbanloop, dans un reportage de TF1. "Mais pour que ça marche il faut que les véhicules consomment très, très peu. Sinon ça n'a pas de sens d'un point de vue écologique."