Le PDG d’Uber mis à l'écart
Harcèlement, intimidations, vol de technologie. Travis Kalanick, président et fondateur d’Uber, s’est retiré provisoirement de ses fonctions, pour une durée indéterminée. Cette mise à l’écart a été préconisée par le cabinet d'avocats chargé d'enquêter sur la réputation du groupe, qui a licencié 20 salariés après 215 plaintes en interne, faisant état de harcèlement ou d'intimidations, voire de vol de technologie. La crise, qui dure depuis plusieurs mois, a conduit à la démission le 12 juin d’Emil Michael, bras droit de Travis Kalanick. Tous deux auraient encouragé ces mauvaises pratiques dans l’entreprise.
Trouver un vrai numéro 2. Les avocats recommandent notamment de reconstituer une équipe dirigeante, dont plusieurs postes sont vacants, et en particulier de trouver un vrai numéro 2. Uber a d’ailleurs recruté ces dernières semaines plusieurs femmes à des postes clés, afin de restaurer la confiance et de mettre fin aux accusations de sexisme. Le cabinet d’avocats conseille aussi de restructurer le conseil d'administration pour y faire entrer des membres indépendants, et d'améliorer les procédures de contrôle interne et de remontée des informations.
La rédaction