Le Groupement des autorités responsables de transport (GART), l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), la Fédération des industries ferroviaires (FIF) et l’association France nature environnement (FNE) font front commun pour défendre le versement transport (VT).
Par le biais d’un communiqué de presse publié le 18 décembre dernier, le Groupement des autorités responsables de transport (GART), l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), la Fédération des industries ferroviaires (FIF) et l’association France nature environnement (FNE) ont plaidé le maintien du versement transport (VT) dont les augmentations ont été remises en cause, début décembre par Laurence Parisot, présidente du Medef.
Un risque réel
Ayant choisi de s’exprimer « d'une seule voix », les quatre organisations estiment que " le VT est régulièrement attaqué à tort". Une erreur puisque selon eux, il constitue une "contribution directe permettant de garantir le droit au transport pour les habitants des agglomérations et des territoires limitrophes" et "de financer des projets d’infrastructures performants", explique le communiqué. Estimant qu’ il contribue aussi d’investir dans la recherche et le développement du secteur, les quatre structures estiment que " le VT est un impôt qui profite directement à l'industrie." Dans ce contexte, la remise en cause de ce levier évoquée par Laurence Parisot lors de sa dernière conférence de presse le 3 décembre dernier, passe mal. "Une éventuelle régression menacerait ce cercle vertueux en fragilisant l’équilibre et les performances de la filière ainsi que l’amélioration des conditions de la mobilité urbaine", souligne le communiqué. Pire, elle déboucherait sur une "une saturation croissante des infrastructures pouvant entraîner le départ d'entreprises cherchant à économiser les heures perdues et à diminuer le stress des salariés généré par des embouteillages ou des transports collectifs défaillants."