La société a décidé de changer sa stratégie. "BYD France va rester sous forme de SAS pour développer des marchés, mais le site de production va fermer. Les commandes n'étaient pas à la hauteur", explique un membre de la direction de BYD France.
En 2017, l'entreprise chinoise BYD a investi 10 millions d'euros pour construire une unité spécialisée dans l'assemblage de bus électriques. La production avait commencé le 27 août 2018 dans l'Oise. Mais depuis, seulement une trentaine de véhicules électriques est sortie des entrepôts, dont une dizaine de bus urbains : quatre pour Beauvais, trois pour Dunkerque, deux pour Orléans. Les bus électriques étaient assemblés à Allonne mais les éléments étaient toujours fabriqués en Chine "On avait prévu de recruter davantage, de se développer mais on n'a pas eu les marchés escomptés", justifie la direction.
Le site n’utilisait qu’un tiers des 80 000 m2 du bâtiment et n’emploie que dix salariés en production. « Leur reclassement est prévu sur d’autres sites », assure le responsable.