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Le 42e congrès Atec ITS sous le signe du transport durable

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Aujourd’hui, mercredi 28 janvier, se clôture le 42e congrès Atec ITS à Montrouge. Lors de ces deux jours de rencontres sur le thème de la mobilité intelligente, la transition énergétique était à l’honneur.

Le congrès Atec ITS a soufflé sa 42e bougie cette année. En marge du salon, où 72 exposants présentaient leurs dernières innovations en matière de systèmes de transport intelligent (ITS pour Intelligent Transportation System), une série de conférences se sont enchaînées sous les hauts plafonds du Beffroi de Montrouge (Hauts-de-Seine).

Parmi les nombreux sujets abordés, tels que les systèmes de collecte de données en temps réel et la question de l’Open Data, les outils de mesures de l’intermodalité, la mobilité des personnes handicapées, ou encore la mobilité électrique, un thème récurrent est venu s’installer dans les débats : celui des transports verts, dans un souci d’étroite collaboration entre collectivités locales, industriels, chercheurs, et usagers.

 

"Les Autolib’, les BlaBlaCar de demain"

Pour introduire ce congrès, Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports a résumé les enjeux actuels en énumérant les "chantiers en cours". Parmi les principaux points abordés face à une salle comble, il a mentionné le "programme ambitieux" de Vedecom, un institut de recherche créé il y a moins d’un an et spécialisé dans l’électrification, l’énergie partagée et la connectivité des véhicules. Le secrétaire d’Etat a également évoqué le projet Scoop@f, prévoyant d’expérimenter l’échange de données entre 3000 véhicules et 2000 km d’infrastructures routières sur le sol français d’ici 2016.

Autre point abordé par le représentant du gouvernement : l’ouverture des données informatiques aux collectivités, "sujet sensible", compte-tenu des "abus de position dominante de la part de géants de l’internet". Côté technique, il reconnaît : "On ne peut pas savoir à l’avance quelles seront les Autolib’, les BlaBlaCar de demain". Et d’insister sur le soutien à l’innovation, en rappelant que la plateforme de recherche et d’expérimentation pour le développement de la mobilité, Predim, dévoilerait ses résultats prochainement.

"Cependant, il nous manque de travailler ensemble", déplore le secrétaire d’Etat, avant de constater que la France accuse un retard non négligeable, en matière de mobilité durable notamment. Pour y remédier, le Congrès mondial ITS, qui se tiendra à Bordeaux en octobre prochain, sera "une occasion exceptionnelle d’envoyer un fort message", selon Alain Vidalies. Plus concrètement, il a proposé devant l’assemblée de participants de créer "une filière pour réunir les acteurs de la branche ITS".

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  • La rédaction
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