L’autopartage s’invite aux Rencontres nationales du transport public
Pour leur troisième édition, les Rencontres nationales de l’autopartage se tiennent aujourd’hui, 1er octobre, en parallèle des Rencontres nationales du transport public.
Face à une salle comble au deuxième étage du salon Eurexpo à Lyon, où se tiennent les RNTP du 30 septembre au 2 octobre, Jean-Baptiste Schmider, président du réseau d’autopartage Citiz a inauguré cette journée de débats : « Pourquoi ces rencontres ont-elles lieu à Lyon ? Pour répondre à la question de la concurrence ou de la complémentarité de l’autopartage avec les transports en commun ».
[caption id="attachment_59075" align="aligncenter" width="645"] Les acteurs du transport sont venus nombreux à l'ouverture de cette journée.[/caption]
Au programme : un panorama des différentes formes d’autopartage et leurs modèles économiques, en fonction des territoires. « Nous sommes en pleine crise des finances publiques, affirmait Nicolas Louvet, chargé d’étude du cabinet 6T, Nous ne sommes plus dans une logique d’offre absolue avec de grandes infrastructures. Je conseille aux élus transport de miser sur une offre qui optimise l’offre existante ».
Une nouvelle pratique, plusieurs offres
Trois formes d’autopartage ont été identifiées. L’autopartage « en boucle », lorsque le véhicule est rendu dans la station où il est pris en charge et permettant des réservations plusieurs heures ou jours à l’avance. L’autopartage « en trace directe », le véhicule peut être rendu dans une station différente, sans réservation longtemps à l’avance. Et l’autopartage entre particuliers, souvent appelé « location ». En moyenne, les utilisateurs parcourent 40 km en boucle, 9 km en trace directe, et 200 km entre particuliers.