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L’accord de la SNCF sur la qualité de vie au travail divise les syndicats

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A la "une" du fil d’actualités de la SNCF ce mardi 11 mars : "L’accord sur la qualité de vie au travail ne s’appliquera pas". Signé par l’UNSA et la CFDT en février, il a été rejeté et dénoncé par la CGT et Sud-Rail. Une position très contestée des signataires.

En février dernier, la SNCF proposait un accord sur "la qualité du travail et de la vie au travail" (QVT), fruit de deux ans de négociations, selon le site de l'entreprise ferroviaire. Signé par deux syndicats, l’union nationale des syndicats autonomes (UNSA) et la confédération française démocratique du travail (CFDT), l’accord n’a cependant pas abouti, après avoir été rejeté par la CGT et le syndicat unitaire et démocratique pour le droit des cheminots (Sud-Rail).

Le texte, comprenant 20 engagements, proposait notamment d’instaurer des "temps réguliers de discussion […] dans tous les collectifs de travail", de renforcer le dialogue entre le management et les salariés, d’inclure un socle de connaissances en QVT dans la formation des managers, de chercher un juste équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et enfin de réaffirmer le rôle du comité hygiène et sécurité des conditions de travail (CHSCT).

Jocelyn Portalier, secrétaire fédéral de la CGT-Cheminots, affirme sur le site du syndicat que "ce texte comporte le risque d’instrumentaliser les cheminots et de confiner [les] CHSCT dans une posture d’accompagnement tout en les mettant en porte-à-faux vis-à-vis des s­yndicats". Tandis que Sud-Rail dénonce une "organisation du travail dangereuse" et "un mangement inhumain", estimant "que la direction cherchait la collaboration des organisation syndicales dans un exercice de communication mensonger".

Une vive réaction des signataires

Tandis que le directeur des ressources humaines de la SNCF, François Nogué, exprimait hier un "sentiment d’énorme gâchis" sur son compte Tweeter, l’UNSA-Cheminots qualifie la dénonciation de ses confrères syndiqués d’"erreur" et de "faute". Elle précise dans une lettre publiée sur son site le 7 mars qu’elle "regrette la décision" de "ces soi-disants défenseurs des droits", et "y voit un nouveau coup porté au progrès social par les partisans du dogme de l’immobilisme". Elle ajoute en caractères rouges : "On n’est jamais sûr de ce qu’on gagne à signer un accord… Mais on est certain de ne rien en obtenir en le refusant !". Elle soutient enfin que "l’entreprise avait entrouvert des portes sur de nombreux sujets, qui tous allaient dans le sens d’une meilleure prise en compte de l’individu au travail".

Auteur

  • La rédaction
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