Cette année, la RATP table sur 2000 recrutements. Comparé à l’an dernier, ce sont 200 personnes supplémentaires qui rejoindront ses rangs.
En 2012, l’Epic RATP a recruté 1827 nouveaux salariés parmi lesquels 293 encadrants et 1534 opérateurs. Sur la même période, elle a également signé 650 contrats aidés dont 237 contrats de professionnalisation et 404 contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE). "Les filiales, pour l’essentiel RATP Dev, ont opéré 500 recrutements en 2012, avec une perspective de forte progression en 2013 avec 1000 postes, essentiellement à l’international", indique la RATP dans son communiqué de presse. En parallèle, 1000 nouveaux conducteurs rejoindront également les effectifs de la Régie d’ici la fin de l’année.
Des contrats d’avenir en 2014
En 2014, cette vague de recrutements devrait se poursuivre, en particulier en terme d’emplois aidés. En effet, la RATP s’est engagée, il y a à peine une semaine, à embaucher 400 emplois d'avenir à l'exploitation et à la maintenance. A la clé : un contrat à durée indéterminé (CDI). "Durant toute la durée de leur contrat (24 à 36 mois), les jeunes seront encadrés par des tuteurs qui auront pour mission de les accompagner ainsi que de contribuer à l'acquisition des compétences professionnelles visées pour parvenir à une intégration en CDI", souligne le groupe. Autre vecteur d’embauche qui portera ses fruits l’an prochain : le reclassement d’une centaine de salariés de PSA-Aulnay pour lesquels " les premières sessions de formation débuteront en juin pour préparer le processus de recrutement à partir du second semestre", précise la RATP.
Les achats, un vecteur d’emploi
En marge des process traditionnels, la RATP estime que les achats réalisés par l'entreprise l’an dernier ont débouché sur 18 000 emplois directs générés dans l'économie "avec une prédominance en Ile-de-France qui concentre 66 % des achats, essentiellement dans le secteur du BTP et des services, mais aussi dans le nord de la France qui représente 17 % des achats ou la région Rhône Alpes où sont regroupés 2% des achats", détaille la Régie.