En dix ans d’existence, la RATP Dev est parvenue à se hisser dans le trio de tête des opérateurs de transport français. Si, à l’origine, sa principale mission était de développer les activités d’exploitation et de maintenance de sa maison-mère, la filiale a progressivement imposé sa propre identité.
En dix ans, la RATP Dev est parvenue à s’implanter dans 12 pays sur quatre continents assurant l’exploitation de cinq lignes de métro, six lignes de tramway, deux liaisons ferroviaires régionales et 7000 bus. Si la réputation du groupe RATP, sa maison-mère, n’est pas complètement étrangère à cette success story, la RATP Dev impose aujourd’hui sa propre identité. "Plus nous grossirons, plus nous courons le risque de nous éloigner de nos clients locaux. C’est la raison pour laquelle, je veillerai à garder l’esprit de PME qui nous caractérise depuis notre création", promet François-Xavier Perin, président du directoire de la RATP Dev. A cheval entre la poursuite de son développement à l’international et la consolidation de ses marchés historiques, la société entend dénicher de nouveaux marchés niches dans lesquels s’engouffrer. Parmi eux, le transport de personnes à mobilité réduite ou la gestion de gare routière. Autre nouveau marché sur lequel, la RATP Dev souhaite conforter ses positions : le tramway. A l’issue d’une année 2012 riche en inaugurations, l’exercice 2013 promet de surfer sur la même tendance puisque quatre mises en services sont programmées : à Washington et à Tucson aux Etats-Unis, mais aussi à Oran et à Constantine en Algérie. Au total, la société projette d’exploiter 260km de lignes dans les prochaines années. Bon nombre d’autres projets de modes lourds devront également se dénouer dans le courant de l’exercice, dans la mesure où l’entreprise concoure actuellement à l’exploitation du métro de Manille aux Philippines et du tramway d’Al Sufouh de Dubaï sur lequel elle avait échoué en 2009 et du S-bahn, le RER berlinois, et du Crossrail, le RER qui desservira le Grand Londres.