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La "nouvelle" Grotte Chauvet Pont-d'Arc vise 26% de groupes

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Kléber Rossillon, qui gèrera l'espace de restitution de la Grotte Chauvet Pont-d'Arc, au sud de l'Ardèche, par le biais d'une délégation de service public de vingt ans, a présenté récemment aux élus de Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d'Azur rassemblés à Saint-Etienne-de-Fontbellon ses perspectives d'exploitation.

Découverte en décembre 1994, par trois spéléologues, Jean-Marie Chauvet, Eliette Brunel et Christian Hilaire, il avait été décidé de ne pas ouvrir au public la Grotte Chauvet, qui date de 36 000 ans, et de la réserver aux scientifiques. En 2007 était créé le Syndicat Mixte Espace de Restitution de la Grotte Chauvet Pont-d’Arc, présidé par Pascal Terrasse, ex-président du conseil général de l’Ardèche, et qui associe à 50/50, la Région Rhône-Alpes et le département de l’Ardèche. Sur les hauteurs de Vallon-Pont-d’Arc, sur le site du Razal, cet espace de restitution est implanté sur 29 hectares. Plus de 50 millions d'euros sont (ou vont) être investis par les différents partenaires, Union européenne, Etat, conseils régional et général, collectivités territoriales locales… ce qui en fait le plus gros investissement jamais réalisé dans ce département. Le projet prévoit la réalisation du "compactage" des 8000 m² que compte la Grotte Chauvet Pont-d’Arc, sur 3000 m², ponctués d’une dizaine de stations d’arrêt et d’observation, dans un univers reproduisant à l’identique toutes les sensations du monde souterrain : pénombre, humidité, odeurs… "Cela en fera le plus grand fac-similé du monde, soit dix fois celle de Lascaux, par exemple", se réjouit Pascal Terrasse. A ses côtés figureront d’autres équipements : un centre de découverte, un espace pédagogique, un espace événementiel, un restaurant… Le site disposera de 800 places de parking et de plusieurs espaces pour autocars.

 

320 000 visiteurs escomptés pour la première année

 

Kléber Rossillon, par ailleurs gérant de plusieurs parcs d’attractions qui cumulent 650 000 visiteurs par an, a été choisi en novembre 2011, par le Syndicat Mixte comme délégataire pour l’exploitation du site pour une durée de vingt ans. Il estime à 320 000 la fréquentation du site pour la première année : "la réussite se jouera principalement dans les mois de pré et post saison estivale", estime-t-il. Dans ses prévisions devraient figurer 49 % de clientèle individuelle et familiale, 19 % de groupes d’adultes, 7 % de groupe d’enfants et 1 % de clientèle affaires. L’offre tarifaire n’est pas encore totalement calée, mais le prix d’entrée devrait se situer autour des dix euros par personne, pour une durée de visite moyenne de deux heures environ, dont cinquante minutes dans l’espace de restitution proprement dit. Alors que c’est Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, qui avait lancé les travaux le 12 octobre 2012, l’ouverture au public est programmée pour le début 2015. A ce moment, la Grotte Chauvet Pont-d’Arc devrait être détentrice du label "Patrimoine Mondial de l’Unesco", à la suite de la demande déposée par la France, en janvier dernier. Cela en ferait le second site de Rhône-Alpes, après le plus grand ensemble Renaissance européen, à Lyon.

Auteur

  • Jean-François Belanger
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