La mortalité enregistrée sur les routes au mois de juillet est au plus bas depuis 1954, faisant suite à un mauvais bilan en début d’année.
Le nombre de décès sur les routes au mois de juillet en France est passé de 344 l’an passé à 304 cette année. "Ce chiffre est le plus bas depuis soixante ans pour cette période estivale propice aux accidents", observe le ministère chargé des Transports. Le nombre de personnes hospitalisées a également diminué de 18,6%, ainsi que le nombre de blessés et d’accidents, en baisse de 15,6% chacun, selon l’Observatoire de la sécurité routière.
Un bilan mitigé sur l’année
Malgré ce bon bilan, l’Observatoire de la sécurité routière note que 72 personnes de plus qu’en 2013 ont été tuées sur les sept premiers mois de l’année (une augmentation de 4,1%). Le mode les plus impacté étant le vélo, qui connaît une augmentation de mortalité en pic depuis janvier dernier. Les poids lourds, quant à eux, adoptent la tendance inverse et totalisent 48 décès en juillet 2014 (contre 1646 victimes pour les véhicules légers). En un an, les trajets routiers ont coûté la vie de 3340 personnes au total, un chiffre encore loin de l’objectif du gouvernement, de moins de 2000 tués par an d’ici 2020.
Le secrétaire d’état chargé des Transports, Frédéric Cuvillier, s’est cependant félicité de cette évolution encourageante au mois de juillet dans un communiqué du 14 août, saluant tout particulièrement "la politique mise en œuvre par le gouvernement en matière de sécurité routière". Il appelle toutefois à rester prudent à l’approche du week-end du 15 août.