180 conducteurs d’autocars manquent pour le moment en Loire-Atlantique pour la prochaine rentrée scolaire, le triple de l’an dernier.
Le 6 février dernier à Châteaubriant, l’assemblée générale de la FNTV 44 réunissant transporteurs, le département, la Région, l’OPCA transport et Pôle-emploi, ont décidé d’explorer de nouvelles pistes. Le couplage avec des emplois communaux, eux aussi à temps partiel, sur la voirie, à l’entretien d’espaces verts, dans les cantines scolaires. La combinaison avec d’autres emplois du transport, livreur, ambulancier. Ou en dehors du transport, dans des métiers en peine de bras comme l’hôtellerie, la restauration, la boucherie. Avec l’idée de former, si besoin, des groupements d’employeurs locaux. En attendant ces solutions de long terme, la Région finance 30 nouveaux permis pour septembre. Et les transporteurs lancent une vague de contrats de professionnalisation. "A 6000 euros le permis, nous aurons toujours besoin de fonds publics pour former notre personnel. Mais la profession doit assumer par elle-même au moins 50% de ses besoins", estime Pascal Fontaine, président de la FNTV 44.