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La FNTV s'allie à Défense Mobilité dans sa bataille pour le recrutement

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La Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) a signé ce 3 juillet une convention de partenariat avec Défense Mobilité, l'agence d'aide à la reconversion des militaires du ministère de la Défense. 

C'est un fait, avec 10 000 postes à pourvoir, et un nombre de conducteurs de plus de cinquante ans en augmentation, le secteur du transport de voyageurs peine à recruter et à convaincre les jeunes.

Pour pallier cette situation, la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) a signé ce 3 juillet une convention de partenariat avec Défense Mobilité, l'agence d'aide à la reconversion des militaires du ministère de la Défense. Créé en 2009 suite au regroupement de plusieurs services d'aide à la transition professionnelle au sein du ministère, le bureau accompagne chaque année 15 à 17 000 militaires dans leurs démarches. 

 

L'accord signé pour une durée de trois ans avec une clause de tacite reconduction chaque année, entend initier une plus grande coopération entre les deux organismes. Chacun devrait y trouver son compte. 

Défense Mobilité disposera d'un potentiel de 10 000 nouveaux emplois répartis sur toute la France à proposer aux militaires, tandis que la FNTV espère trouver une solution partielle aux problèmes de recrutement de la branche et au vieillissement du secteur. En effet, la moyenne d'âge des militaires est de 32 ans. De plus, selon le général de brigade et directeur de Défense Mobilité, Jean-Paul Martial, ceux-ci "possèdent des qualités comportementales fort appréciées par les entreprises". 

 

Une solution partielle

Autre avantage, le dispositif mis en place au sein du ministère de la Défense peut, dans certains cas, financer les formations nécessaires à l'accès à une profession sous réserve d'une ancienneté de service d'au moins quatre ans. "Ce qui s’avérera utile dans le transport de voyageurs ", indique Jean-Paul Martial, lorsqu'on sait qu'un des freins à l'entrée à la profession de conducteurs (qui représentent 85% des emplois dans le secteur) concerne notamment le fait que les candidats ne disposent pas du permis D et/ou de la FIMO, formations longues et onéreuses. 

 

Pourtant, la Fédération est bien consciente que ce partenariat ne pourra apporter qu'une solution partielle aux problèmes qui touchent la profession :  "Ce n'est pas en signant que nous allons régler toutes les questions de recrutement dans le secteur, considère Eric Ritter, secrétaire général de la FNTV. Si on atteignait grâce à cela 10 à 15% de nos besoins en recrutement, ce serait déjà confortable".

Auteur

  • Shahinez Benabed
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