La Climo de Bosch contrôle la qualité de l’air ambiant
Une solution de contrôle de la pollution atmosphérique accessible aux terminaux de bus. Bosch mise de plus en plus sur la « ville-intelligente » ou « smart-city » et sort de plus en plus de son ancien pré-carré de l’industrie automobile. L’équipementier allemand a profité de l'édition 2018 du CES, le grand salon de l'électronique qui se tient en ce moment à Las Vegas, pour dévoiler la Climo, une station de contrôle de la qualité de l’air, développée en partenariat avec Intel. Cette solution, présentée comme « cent fois plus petite et dix fois moins chère » que ses concurrents, se présente sous la forme d’un boitier de la taille d’une boîte à chaussures, pouvant se fixer facilement sur des poteaux ou lampadaires. Climo mesure et analyse en temps réel douze paramètres importants pour la qualité de l’air, dont différents gaz tels que le dioxyde de carbone et l’oxyde d’azote, mais aussi la température et l’humidité relative. « Les données fournies par Climo peuvent par exemple être utilisées pour la gestion du trafic, mais aussi pour fournir des informations et des recommandations à la population. Les personnes souffrant d’asthme ou d’allergies savent ainsi s’il est préférable pour elles de ne pas sortir ou d’éviter certains quartiers de la ville », signale l’industriel. Les autocaristes peuvent également installer des Climo dans des sites ou circulent de nombreux véhicules, commes des terminaux de bus ou d’autocars, ce qui leur permettra d’ajouter le contrôle de la qualité de l’air à leurs démarches de transport durable.
Grégoire Hamon