Suite du feuilleton Keolis. La SNCF a dévoilé, le 19 avril, le nom du mystérieux investisseur "long terme" a qui elle compte céder 30% du capital de sa filiale : la Caisse de dépôts et placement du Québec
Lors de l’annonce, il y a deux jours, de la recomposition du capital de Keolis, il était question d’un investisseur "long terme" qui absorberait 30% du capital de l’entreprise de transport. Son nom est désormais connu, puisqu’il s’agit de la Caisse de dépôts et placement du Québec (CDPQ), dont les instances ont validé cette prise de participation le 19 avril.
Un bon historique de croissance
Jusque-là, le pacte d’actionnaires était composé d’un holding regroupant Axa Private Equity et la CDPQ ayant la main sur 40,7% du capital ainsi que d’un pôle de dirigeants et de salariés qui en détenait 2,8%. Dans sa stratégie de recomposition, la SNCF entend donc récupérer ses "billes" du holding et en céder 30% à la CDPQ, renforçant de fait la position de ce partenaire dans la boucle."Nous croyons au modèle d’affaires de cette société qui est un chef de file sur son marché et affiche un bon historique de croissance et un avenir prometteur, en France comme au niveau international", déclarait Normand Provost, premier vice-président Placements privés de la CDPQ à cette occasion.
Efficacité économique
Orchestrant l’ensemble de ces opérations, Guillaume Pepy, Président de la SNCF n’a pas manqué de rappeler la feuille de route de sa filiale : "notre objectif est d'accélérer encore la stratégie de croissance de Keolis en France et sur les marchés porteurs à l'international. Il s'agit de répondre encore mieux aux demandes des clients publics, tout en alliant performance et efficacité économique". Les prochains épisodes lèveront-ils le voile sur une éventuelle augmentation de capital ?