Ce 4 juillet, Keolis a annoncé avoir remporté son second appel d’offres britannique : le réseau de métro automatique de Londres ou Docklands Light Rail.
Après la franchise du Thameslink Southern and Great Northern (TSGN), le RER traversant la capitale britannique du nord au sud remportée le 23 mai dernier, c’est aujourd’hui l’exploitation du métro automatique de Londres ou Docklands Light Rail (DLR) qui tombe dans le giron de Keolis. "Ces deux gains successifs concernent des modes de transport différents et confortent notre positionnement sur le mass-transit, enjeu majeur de mobilité des grandes métropoles mondiales. C’est également une victoire symbolique pour nous qui opérons pour la première fois à Londres en tant que partenaire majoritaire", a réagit Jean-Pierre Farandou, président de Keolis, à cette occasion. En effet, c’est à une co-entreprise réunissant Keolis à 70% et Amey à 30% que Transport for London (TfL) a attribué son appel d’offres.
883 millions d'euros de CA sur sept ans
D’une durée initiale de sept ans, le contrat démarrera le 7 décembre prochain et générera un chiffre d’affaires cumulé de 883 millions d’euros. A la barre de l’exploitation, mais aussi de la maintenance du matériel roulant et des infrastructures, Keolis hérite donc de la franchise d’un réseau de voies de métro automatique, en partie aérien, de 38 km et 45 stations desservant l’Est et le Sud-Est londoniens depuis 1987. En 2013, ses 149 rames ont transporté 101 millions de voyageurs.