Le 6 juillet dernier, le gouvernement ivoirien annonçait avoir confié la concession du futur métro d’Abidjan à un consortium au sein duquel figurait Keolis. Deux jours plus tard, l’opérateur annonçait sa présence dans le peloton de tête concourrant à l’exploitation des trains de banlieue du Grand Londres.
Le 6 juillet dernier, le gouvernement ivoirien a annoncé avoir signé la convention de concession pour la conception, le financement, la réalisation et l'exploitation d’une ligne de métro à Abidjan avec la Société de transport abidjanais sur rail (Star), consortium mené par Bouygues Construction et au sein duquel figure Keolis. "Il s’agit aujourd’hui de favoriser un système de transports multimodal qui combine à la fois les secteurs routier, ferroviaire et fluvial ", souligne le ministère des Transports ivoiriens dans un communiqué. Reliant, sur 37,5 km, la ville d’Anyama à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny fin 2019, le projet prendra forme sur les emprises actuellement utilisées par la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou. A la clé : 300 000 voyageurs transportés par jour. Coût du chantier : 1,3 milliard d’euros.
Peloton de tête au Royaume-Uni
Deux jours plus tard, Keolis annonçait figurer parmi les quatre finalistes encore en lice pour l’exploitation des trains de banlieue du Grand Londres qui transportent 585 000 passagers par jour. Un contrat qui pourrait, si l’opérateur remporte la mise, débuter en novembre 2016 pour une durée de sept ans et demi avec une possibilité d’extension de deux ans. Verdict en octobre prochain.