Init présentait au Salon Transports Publics son système de billetique dite centrique. Concrètement, c’est le système central qui concentre les données clients et les applications tandis que les valideurs et matériels embarqués échangent avec lui en permanence pour ne transmettre qu’une seule information, celle de l’identifiant du titre de transport du voyageur, que ce soit une carte sans contact, une carte bancaire ou un smartphone. L’intelligence est remontée en back-office plutôt que dans l’embarqué. Les valideurs sont reliés en temps réel au système central, par communication haut débit, les transactions sont transmises et suivies en temps réel. En cas de mauvaise couverture réseau, les informations sont stockées localement et transmises dès le retour en zone couverte. « L’intérêt est que nous n’avons pas à stocker des informations sur les cartes ou les supports sans contact, mis à part l’identifiant client, ce qui permet de faire des économies de coût en s’équipant de cartes simples » explique Fabrice Trollier, directeur commercial France de Init.
Autres atouts de cette approche selon le responsable : la vision en temps réel du trafic par l’opérateur mais surtout la capacité de pouvoir créer une politique commerciale et tarifaire affinée en proposant au voyageur le meilleur tarif ou une réduction sur ses consommations effectuées en une journée par exemple. Enfin, grâce à l’identifiant de chaque voyageur, cette approche centrique permet selon l’industriel une meilleure intéropérabilité avec des appareils ou systèmes tiers, le système central devenant le point de ralliement. Plusieurs réseaux ont adopté le système de Init, en Europe (Turku en Finlande, Brême en Allemagne) et en Amérique du Nord (Vancouver, Tampa, Portland).